The Hong Kong Telegraph - C1: pas de miracle pour le Real Madrid, puni et éliminé par Arsenal

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C1: pas de miracle pour le Real Madrid, puni et éliminé par Arsenal
C1: pas de miracle pour le Real Madrid, puni et éliminé par Arsenal / Photo: JAVIER SORIANO - AFP

C1: pas de miracle pour le Real Madrid, puni et éliminé par Arsenal

Cette fois-ci, l'exploit n'a pas eu lieu: vainqueur à l'aller 3-0, Arsenal a une nouvelle fois fait tomber le grand Real Madrid, champion d'Europe en titre, mercredi (2-1), pour rejoindre le Paris Saint-Germain en demi-finale de la Ligue des champions.

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Il n'y a eu ni miracle, ni magie, mercredi soir, sur la mythique pelouse du Santiago Bernabéu. Et la mission, jugée de moins en moins improbable à chaque heure qui passait dans la capitale espagnole, s'est avérée impossible, même pour le Roi d'Europe, spécialiste des renversements les plus épiques dans "sa" compétition.

Arsenal, contrairement au Bayern Munich l'an passé, à Manchester City, à Chelsea, ou au Paris Saint-Germain en 2022, a su empêcher une nouvelle "nuit magique" dont rêvaient les champions d'Europe en titre. Les Gunners retrouvent pour la troisième fois de leur histoire le dernier carré de la Ligue des champions, qui les fuyaient depuis 2009.

Voici les hommes de Mikel Arteta aux portes d'une nouvelle finale, la première depuis 2006, perdue face au FC Barcelone, avec comme dernière marche le PSG de Luis Enrique, apparu aussi impressionnant que fébrile contre Aston Villa.

Le géant espagnol, qui affichait à l'arrivée de Kylian Mbappé l'été dernier son objectif de décrocher une 16e C1 - et un potentiel sextuplé - a lui été ramené sur terre, et pourrait bien terminer cette saison sans aucun trophée.

- Soirée noire pour Mbappé -

Dès la deuxième minute, l'attaquant français, en mission pour sauver la tête du Roi d'Europe - et sa quête d'une première Ligue des champions et d'un premier Ballon d'Or - avait pourtant donné aux supporters madrilènes une raison de plus de croire en l'exploit, mais son but du torse a logiquement été refusé pour hors-jeu.

Le film que les Merengues avaient imaginé toute la semaine dans leur tête s'est ensuite transformé en un genre de far-west, avec l'arbitre français François Letexier, shérif un peu dépassé par l'enjeu, comme personnage principal.

Averti par l'assistance vidéo, dirigée par Jérome Brisard, l'expérimenté arbitre de Ligue 1 a plongé le stade Santiago Bernabéu dans le silence, en sifflant un pénalty que personne, pas même les joueurs d'Arsenal n'avaient réclamé, pour une obstruction rugueuse du défenseur madrilène Raul Asencio sur son compatriote Mikel Merino (13e).

L'ailier anglais Bukayo Saka, qui venait de pousser Thibaut Courtois à effectuer une première parade (8e), a alors complètement raté l'opportunité en or de donner quatre buts d'avance aux Gunners dans la confrontation, d'une panenka repoussée sans difficulté par le portier belge.

Les supporters merengues, qui criaient à l'injustice, ont cru voir le vent tourner en leur faveur quelques minutes plus tard lorsque François Letexier a sifflé un autre pénalty, tout aussi litigieux, dans l'autre surface, pour une faute similaire de Declan Rice sur Mbappé. Mais il est revenu sur sa décision, après l'intervention de la VAR, et de longues minutes d'interruption, s'attirant les sifflets assourdissants de la mythique enceinte espagnole.

Sur le terrain, les hommes de Carlo Ancelotti ont attaqué à outrance et l'armada anglaise a bien tremblé sur chaque action. Mais elle a tenu bon, jusqu'à trouver la faille en seconde période sur un joli mouvement collectif conclu d'un ballon piqué par Saka, trouvé dans le dos de la défense par Merino (65e, 1-0).

Seulement deux minutes plus tard, le défenseur français William Saliba, irréprochable jusqu'ici mais trop facile sur le coup, s'est fait subtiliser le ballon à l'entrée de la surface par le Brésilien Vinicius Junior, qui a relancé le suspense et invoqué la magie du Bernabéu (67e, 1-1).

Mais il n'y a eu ni remontada, ni même de réelle rébellion, malgré les entrées d'Endrick, Luka Modric ou Dani Ceballos.

Et le film dont il voulait être le protagoniste, s'est transformé en cauchemar pour Mbappé, sorti touché à la cheville droite (75e), avant de voir le Brésilien Gabriel Martinelli (90e+3, 2-1) enterrer définitivement ses espoirs de soulever une première fois la Coupe aux grandes oreilles.

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