Coupe de France: L'OM attend les tirs au but pour passer
Rattrapé par son habituelle inefficacité offensive, l'OM a dû attendre les tirs au but pour se débarrasser de Montpellier samedi en 8e de finale de la Coupe de France (1-1, 5 tab à 4) et rester en course pour un titre attendu depuis 1989.
La séance de tirs au but a basculé sur un échec du latéral montpelliérain Ristic, dont la frappe a été stoppée par Pau Lopez. Puis c'est Payet qui a scellé la qualification marseillaise en réussissant son tir devant le Virage Sud, vide, mais qui lui avait dédié un vaste tifo où il était couronné "The King".
Auparavant, la partie n'avait pas été assez passionnante pour faire oublier l'avant-match, qui avait été pour sa part marqué par une spectaculaire surprise dans la composition d'équipe marseillaise avec les nouvelles absences de Milik et Mandanda.
Le choix tactique de jouer sans N.9 est désormais assez récurrent, mais celui de laisser Mandanda sur le banc a vraiment surpris alors que le champion du monde français avait disputé les deux tours précédents de Coupe et que Pau Lopez avait été malade cette semaine.
Sampaoli se fiche des statuts, le résultat lui a donné raison et le but inscrit par Milik adoucira sa soirée. Mais à 48 heures de la fin du mercato, des dossiers qui semblaient fermés vont peut-être se rouvrir.
Comme souvent, Marseille a donc nettement dominé dans le jeu, face à des Montpelliérains handicapés par de très nombreuses et importantes absences (Germain, Mavididi, Savanier, Ferri...).
L'OM a mis en place son jeu de position et de possession, semblant lancé pour une soirée à 1000 passes, l'absence de pressing adverse autorisant Pau Lopez à jouer des ballons jusque dans le rond central.
- mardi à Lyon -
Les Provençaux ont eu quelques occasions, notamment par Under d'une bonne frappe (8e) ou sur un beau coup franc de Payet (36e). Juste avant la pause, c'est ensuite Guendouzi qui aurait dû mettre l'OM en tête, mais le milieu de terrain a buté de près sur Bertaud.
En dehors d'un tir sans aucun danger de Sambia (29e), Montpellier n'avait alors de son côté à peu près rien tenté et l'animation côté héraultais ne venait que de chaque passe de Sakho, ancien Parisien autant que Montpelliérain et donc sifflé sur chaque ballon.
La supériorité marseillaise est restée manifeste après la pause, avec une avalanche de corners, quelques frappes plus ou moins dangereuses (Payet à la 60e, Under à la 67e) et les entrées de Milik et Bakambu pour donner plus de poids offensif à l'ensemble.
Le Polonais est ainsi parvenu à ouvrir le score après un rush de Guendouzi et un cafouillage dans la surface (1-0, 74e) et, à un quart d'heure de la fin, on pensait l'affaire bouclée.
Mais sur un long ballon de Sakho, Makouana a pris le meilleur d'abord sur Caleta-Car puis sur Pau Lopez, tous deux à contre-temps sur l'action, pour offrir une séance de tirs au but aux Héraultais (1-1, 80e).
Elle a souri à l'OM, qui jouera donc les quarts de finale dans une dizaine de jours. Mais la victoire de samedi envoie aussi Marseille à Lyon dès mardi pour y disputer le fameux match à rejouer entre les deux équipes.
Avec une victoire, l'OM prendrait seul la 2e place du championnat et sa saison aurait encore plus d'allure.
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