L1: Bordeaux relance sa mission maintien, Metz seul dernier
Bordeaux, en ballotage défavorable à la pause, a renversé Metz (3-1) dimanche, dans le choc des derniers de Ligue 1, pour se rapprocher à un point du barragiste, à sept journées de la fin.
En ce jour d'élection présidentielle, les Girondins ont retrouvé une voix. Ils ont décroché leur premier succès depuis le 23 janvier, contre Strasbourg (4-3), mettant fin à une spirale qui semblait les mener tout droit vers la Ligue 2.
Ils ont relancé le suspense en bas de tableau : le barragiste Saint-Etienne n'est plus qu'à un point, et Clermont, le premier non-relégable, à deux.
L'embellie des joueurs de David Guion, qui ont confirmé le nul rapporté de Lille le week-end dernier (0-0), tranche avec la dynamique de leurs deux concurrents qui ont perdu, respectivement, à Lorient (6-2) et contre le Paris SG (6-1), lors de la 31e journée.
Les Messins, eux, restent englués à la 20e place, après ce 10e match consécutif sans victoire.
Les Bordelais ont su remporter ce "match de la peur", davantage au courage que techniquement, avec un ballon qui a semblé brûler pas mal de pieds des deux côtés.
Pauvres offensivement depuis deux mois, ils ont mis fin à 528 minutes de disette pour revenir à la marque après un but visiteur signé de la recrue Didier Lamzel Zé qui, pour sa deuxième apparition avec les Grenats, a coupé victorieusement de la tête un centre de l'ex-Bordelais Nicolas De Préville (21e).
- réussite -
Le Matmut Atlantique n'en menait pas large, d'autant que ses favoris à l'entame pourtant encourageante avec trois occasions dont cette reprise de Josuha Guilavogui seul aux six mètres directement sur Marc-Aurèle Caillard (7e), n'arrivaient plus à enchaîner dans le sillage de Javairo Dilrosun, seul créateur à la hauteur.
Le même cauchemar subi face à Troyes (0-2) semblait se répéter, jusqu'à ce que les Girondins réécrivent l'histoire en seconde période, beaucoup plus convaincante avec le soupçon de chance observé dans le Nord.
Une tentative de passe de Dilrosun prolongée involontairement vers Ricardo Mangas, une frappe croisée de ce dernier déviée à son tour et dans sa cage par Fali Candé et voilà comment Bordeaux a repris vie (51e).
L'apport de Gideon Mensah sur le flanc gauche a aussi été déterminant, notamment au niveau des centres. Si Mbaye Niang a manqué le premier, il ne s'est pas fait prier pour reprendre victorieusement le second pour une explosion de joie collective (68e), solidifiant l'espoir de maintien.
En face, Metz, guère dangereux lors du deuxième acte, a eu aussi une situation de tout remettre en cause à la suite d'un oubli local mais Thomas Delaine n'a pu trouver le cadre sur l'offrande de Candé (78e).
Dommage pour les Grenats qui perdaient leurs dernières illusions à deux minutes du temps additionnel sur un corner de Yacine Adli mal jugé par Caillard mais parfaitement par Hwang Ui-jo pour la tête de la délivrance.
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