The Hong Kong Telegraph - Amazon double ses profits en fin d'année, notamment grâce au cloud

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Amazon double ses profits en fin d'année, notamment grâce au cloud
Amazon double ses profits en fin d'année, notamment grâce au cloud

Amazon double ses profits en fin d'année, notamment grâce au cloud

Amazon a doublé son bénéfice net au quatrième trimestre 2021, à 14,3 milliards de dollars, ravissant les marchés qui s'attendaient à moins en raison de la hausse du coût du travail, de l'approvisionnement et des livraisons.

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Le géant du commerce en ligne a réalisé un chiffre d'affaires de 137,4 milliards, conforme à ses prédictions. Son bénéfice net a largement profité d'un retour sur investissement grâce à des participations dans le constructeur automobile Rivian, entré en Bourse en novembre.

L'action d'Amazon bondissait de 14% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York jeudi, après une journée en forte baisse.

Le groupe a indiqué dans son communiqué de résultats avoir connu son "meilleur weekend de shopping" pour la période de soldes qui va de Black Friday à Cyber Monday (le vendredi et le lundi après la fête américaine de Thanksgiving).

Les trois derniers mois de l'année ont aussi bien profité à AWS, son service de cloud (informatique à distance), notamment grâce à des contrats signés avec le Nasdaq et Meta pour ses réseaux et messageries Facebook, Instagram et WhatsApp, notamment.

AWS a généré 17,78 milliards de dollars de revenus sur la période, 40% de plus que l'année dernière.

"Amazon a réussi à dépasser les attentes aussi bien en matière de revenus que de profits, malgré une saison des fêtes globalement moins tonique pour le e-commerce en général", a commenté Andrew Lipsman, analyste de eMarketer.

"L'accélération continue d'AWS a aidé à renforcer un bénéfice net qui aurait diminué sans le boost apporté par l'investissement dans Rivian."

- Rentabilité en baisse -

Le groupe de Seattle a été l'un des grands gagnants de la pandémie.

Les restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19 ont en effet conduit les consommateurs encore réticents à adopter en masse le e-commerce, à commencer par Amazon et ses promesses de livraison ultra rapides, et des services reposant sur le cloud, dont Amazon est le leader mondial.

Mais, comme de nombreuses enseignes de distribution, l'entreprise a été rattrapée par des problèmes sur la chaîne d'approvisionnement causés par les fermetures d'usines, l'inflation élevée et les difficultés à embaucher.

Au quatrième trimestre, son bénéfice opérationnel, indicateur clef de rentabilité, est ressorti à 3,5 milliards de dollars, moitié moins qu'il y a un an.

En octobre, le directeur financier Brian Olsavsky avait prévenu que les coûts et problèmes de recrutement, qui ont coûté environ deux milliards de dollars au groupe l'été dernier, pourraient représenter le double sur la fin d'année.

"Amazon a fait face à plus de vents contraires sur ce quatrième trimestre que sur tout autre récemment", a commenté Andrew Lipsman, analyste de eMarketer, citant les prix à l'embauche et les contraintes en matière d'approvisionnement. Et "les ventes en ligne de la saison des fêtes ont été légèrement inférieures aux attentes en général."

Pour le trimestre en cours, l'entreprise table sur des ventes comprises entre 112 et 117 milliards de dollars, soit une croissance de 3 à 8% sur un an.

- Velléités syndicales -

L'année 2022 s'annonce prometteuse pour le cloud. "Les entreprises dépensent maintenant deux fois plus en services d'informatique à distance que pour leurs propres centres de données", a indiqué l'analyste John Dinsdale de Synergy Research Group.

Amazon va devoir défendre ses parts de marché, qui sont actuellement de plus de 32%, d'après ce cabinet.

Le numéro 1 du secteur est talonné par Microsoft, désormais à 21%, suivi par Google, qui flirte avec les 10%.

"La croissance de Microsoft est très impressionnante. Le groupe a doublé sa part de marché en 4 ans et demi", a souligné l'analyste.

Les mois à venir seront aussi chargés de rendez-vous sur le front social: des salariés d'un entrepôt Amazon de Staten Island, à New York, tentent de se syndiquer, tandis que ceux de Bessemer, dans l'Alabama, vont de nouveau voter en février et mars sur un projet de syndicalisation qui a échoué il y a un an.

S'ils y parviennent, ce serait le premier syndicat dans un centre logistique de la société aux Etats-Unis.

Amazon emploie désormais plus d'1,6 million de personnes dans le monde. L'entreprise a précisé que le salaire à l'embauche pour les employés des entrepôts et centres logistiques dépassait désormais les 18 dollars de l'heure aux Etats-Unis.

宋-H.Sòng--THT-士蔑報