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Moody's entérine les "progrès" de la Grèce, relève Mitsotakis
Moody's entérine les "progrès" de la Grèce, relève Mitsotakis / Photo: Angelos TZORTZINIS - AFP/Archives

Moody's entérine les "progrès" de la Grèce, relève Mitsotakis

Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a salué samedi la hausse de la note de crédit de la Grèce par Moody's comme le résultat des "progrès significatifs" du pays.

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"Le relèvement de la note de la Grèce par Moody's à Baa3 marque la dernière étape dans la restauration de notre note d'investissement par toutes les grandes agences de notation, mettant en évidence les progrès significatifs de la Grèce. Nous restons pleinement engagés dans les réformes qui attirent les investissements, créent des emplois et stimulent une croissance durable", a-t-il déclaré sur X.

L'agence de notation Moody's a remonté vendredi la note de la Grèce de Ba1 à Baa3, avec une perspective stable, la sortant ainsi de la catégorie spéculative et tournant la page de la sévère crise financière des années 2008-2018 qui avait failli emporter la zone euro.

Les deux autres grandes agences de notation, S&P et Fitch, avaient déjà sorti l'an dernier la Grèce de la catégorie spéculative, pour la première fois depuis 2010.

"Ce relèvement reflète notre opinion selon laquelle le profil de crédit souverain de la Grèce peut désormais mieux résister à d'éventuels chocs futurs", a noté Moody's dans un communiqué.

Elle salue les mesures prises par le gouvernement et la stabilité politique du pays, qui devraient lui permettre de "continuer à dégager des excédents primaires substantiels" et donc de "réduire progressivement le fardeau de sa dette".

La Grèce a connu une croissance élevée ces dernières années (5,6% en 2022, 2% en 2023 et 2,3% en 2024) et s'attend à une croissance de son PIB de 2,5% cette année, selon les projections de la Banque de Grèce. Elle a aussi vu son ratio de dette publique diminuer de façon graduelle.

Mais de nombreux Grecs souffrent toujours de la flambée des prix des produits alimentaires alors que les salaires continuent d'être bas.

Durant la décennie de crise financière (2008-2018), dite crise de "la dette", les taux d'emprunt de la Grèce ont monté en flèche conduisant à une série de dégradations de la note du pays et privant le pays de l'accès au marché obligataire.

Au bord du défaut de paiement qui risquait alors de mettre en danger l'euro, Athènes avait bénéficié de prêts par ses créanciers internationaux (UE-FMI-BCE) d'un montant total de 289 milliards d'euros, en échange de plans d'austérité drastiques.

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