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Soulagés ou déçus, les lycéens reçoivent les premières réponses de Parcoursup
Soulagés ou déçus, les lycéens reçoivent les premières réponses de Parcoursup / Photo: Damien MEYER - AFP/Archives

Soulagés ou déçus, les lycéens reçoivent les premières réponses de Parcoursup

Certains sont soulagés, d'autres déçus, d'autres encore commencent une nouvelle période d'attente: les lycéens de Terminale et étudiants en réorientation ont commencé à recevoir jeudi soir les réponses à leurs voeux sur la plateforme Parcoursup.

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Les premières réponses sont tombées un peu avant l'heure prévue, vers 18H00, pour les lycéens qui attendaient depuis près de trois mois.

Pour Charlotte, 17 ans, en Terminale à Clermont-Ferrand, qui a postulé à la fois pour des formations littéraires et scientifiques, c'est "le soulagement de savoir où on est pris ou pas", après s'être "fait plein de plans sur la comète".

"Je suis assez contente", ajoute la lycéenne, qui a déjà reçu cinq réponses positives, principalement dans sa ville, et est en liste d'attente pour d'autres. "Je pense que j'irai en classe préparatoire littéraire si des places se libèrent, et sinon je partirai en Licence accès santé (Las)", explique-t-elle. "De savoir que je n'aurai pas besoin de chercher un logement, c'est déjà beaucoup".

Rachel, 17 ans, élève dans un lycée du centre de Paris, a eu de son côté huit propositions d'admission. "La plupart me plaisent", se réjouit la lycéenne, qui a aussi 23 voeux en attente. Elle pense choisir une Licence en économie-gestion de l'université Paris-Dauphine localisée à Londres, mais "va attendre pour vraiment décider".

Pour les candidats, plusieurs réponses sont possibles à chacun de leurs voeux : être accepté ("oui"), être accepté sous condition ("oui si", pour des filières universitaires qui demandent à l'étudiant de suivre un parcours d'accompagnement pédagogique ou personnalisé), être en liste d'attente ou encore être refusé (uniquement pour les filières sélectives).

Mais tout n'est pas joué : le processus se poursuivra tout au long de juin. Il faudra faire vite pour répondre au fur et à mesure, et bien sûr, obtenir le bac, dont les résultats seront communiqués le 4 juillet.

- "réduire le stress" -

Pour les premières réponses, les lycéens devront répondre au plus tard le 4 juin à 23H59 pour les propositions faites les 1er et 2 juin, au plus tard le 5 juin à 23H59 pour les propositions reçues le 3 juin, puis au plus tard le lendemain soir pour les propositions reçues à partir du 4 juin.

"C’est une pression qui redescend et une autre qui arrive", analyse Anissa, 18 ans, lycéenne à Lamballe (Côtes-d'Armor), qui a été "acceptée dans les trois choix pour lesquels elle hésitait le plus", en Parcours d'accès spécifique santé (Pass) à Rennes, Saint-Brieuc et Brest.

"Je suis contente d’être acceptée, mais je me dis que j’ai deux jours pour choisir. Je ne sais pas quoi faire", ajoute la jeune fille, qui envisage de demander conseil à ses profs avant de se décider.

Les résultats sur la plateforme seront mis à jour tous les matins, au fur et à mesure de l'avancée des listes d'attente.

En parallèle, une phase d'admission complémentaire permettra aux candidats de formuler à partir du 15 juin jusqu'à dix nouveaux voeux dans les formations qui disposent encore de places.

Malgré une messagerie et un numéro vert (0 800 400 070) mis à disposition des usagers, la plateforme reste une source d'angoisse pour les élèves et leurs familles.

Pour les accompagner, l'Unef, la Voix Lycéenne, la FIDL, le SAF (Syndicat des Avocats de France) et REVES Jeunes, ont annoncé dans un communiqué le lancement du dispositif SOS Inscription, "via les réseaux sociaux, lors de permanences physiques ou en appelant le 0 806 07 90 69".

Pour "réduire la période de stress", la période de réponse des candidats a notamment été raccourcie à 37 jours -jusqu'au 7 juillet-, contre 108 jours lors de l'année de création de la plateforme en 2018, a expliqué la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, sur franceinfo jeudi.

Libérer des places plus rapidement "est une bonne chose". Mais la plateforme "reste une vaste machine à sélectionner qui n'est pas toujours très claire", estime cependant Grégoire Ensel, président de la fédération de parents d'élèves FCPE

La plateforme, qui a succédé en 2018 à APB, a recueilli cette année les voeux de quelque 917.000 personnes, dont 629.000 lycéens et 163.000 étudiants qui veulent changer de voie.

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